African OBSERVATORY
FOR RESPONSIBLE
ARTIFICIAL INTELLIGENCE
March 31, 2024
Le LASPAD, choisi comme laboratoire ouest-africain francophone, a menécette étude auprès de 296 autorités religieuses à travers 4 villes du Sénégal. Les principaux points de cette étude concernent les applications, la législation et laresponsabilité éthique de l’IA.
La question de l’intelligence artificielle, de ses enjeux et défis éthiques fait partie desproblématiques majeures de notre époque, celle de la révolution numérique. Bien que lesdébats sur la question soient plus avancés dans les pays les plus digitalisés, il est important denoter qu’ils occupent de plus en plus de place dans l’agenda institutionnel et scientifique despays africains. A titre d’exemple, l’UNESCO a organisé, le 2 mai 2023 à Dakar, une rencontrede chercheurs et décideurs pour accompagner la législation sur l’intelligence artificielle. Cesinitiatives permettent de lire les problématiques déjà connues afin de mettre en œuvre lesmeilleures pratiques et d’anticiper les éventuelles transpositions selon les diverses réalitésafricaines. C’est dans ce sillage que s’inscrit le programme Intelligence Artificielle pour leDéveloppement de l’Afrique (AI4D) piloté par l’African Observatory on Responsible ArtificialIntelligence (AORAI). Le LASPAD, choisi comme laboratoire ouest-africain francophone, a menécette étude auprès de 296 autorités religieuses à travers 4 villes du Sénégal.
Les principaux points de cette étude concernent les applications, la législation et laresponsabilité éthique de l’IA. Quels sont les principaux enjeux éthiques identifiés ? Comment,à partir des perceptions des acteurs religieux, nous pouvons avoir des pistes sur laréglementation de l’IA ? Quels rôles pourraient jouer les autorités religieuses dans ce projet deréglementation ? Telles sont les questions que cette étude essaie de traiter. Elle s’établit surplusieurs étapes développées aux lignes qui suivent.
Senegal